Le Comité pour la protection des journalistes (Committee to protect journalists, CPJ), a appelé, jeudi 17 octobre, les autorités algériennes à libérer immédiatement les journalistes arrêtés en Algérie.
«Les autorités algériennes doivent immédiatement libérer les journalistes Said Boudour, Abdelmoundji Kheladi et Adel Azeb Chikh en détention provisoire et abandonner toutes les poursuites à leur encontre », a écrit le CPJ dans un communiqué publié sur son site web.
« Les autorités algériennes doivent cesser d’utiliser de vagues accusations pour emprisonner des journalistes qui couvrent les manifestations contre le gouvernement et la corruption », a déclaré, Sherif Mansour, le coordinateur du CPJ pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, cité dans le communiqué.
« Nous rappelons au gouvernement que la légitimité des prochaines élections présidentielles reposera en grande partie sur la capacité de tous les journalistes à couvrir de manière indépendante la situation dans le pays », a-t-il ajouté.
L’ONG basée aux Etats-Unis, a relevé que, « depuis février, les autorités algériennes ont censuré l’information, expulsé les journalistes étrangers, bloqué les sites Web et suspendu les journalistes qui couvraient les manifestations. »